Les quais d'Alès (1)
Les Gardons cévenols ressemblent à de paisibles rivières,
mais ils sont capables, après certains orages, de grossir démesurément
pour tout envahir autour d'eux.
C'est la raison pour laquelle certaines villes
se sont munies de quais importants,
comme ici à Alès (on écrivait Alais, avant).
Une plaque révèle que c'est en 1843 que ces travaux ont été réalisés.
Au dessus des quais, les Micocouliers.
A leur pied, quantité de fleurs sauvages, comme la Chlore perfoliée,
dont le jaune éclatant ne peut qu'attirer le regard.
Entre les lourdes pierres assemblées, bien des plantes
ont élu domicile, comme ce petit Micocoulier
qui aura de la peine à devenir grand,
ces Figuiers qui ne produiront jamais
de grandes récoltes,
ou encore la Vigne vierge
dont les longues ramures montent ou descendent
selon qu'elles partent d'en-bas ou d'en-haut.
Est-ce là tout ce qu'on trouve ? Non.
Quai du Gardon à Alès, mai 2011