Jura suisse (5)
Maman, les p'tits bâteau... Oui, les Foulques ont des jambes
et s'en servent même quand on ne les voit pas pour avancer sur l'eau.
Vous avez déjà vu un oiseau sur l'eau avec une hélice, vous ?
(On dirait que ça l'amuse)
Les Foulques (comme beaucoup d'autres oiseaux) passent beaucoup
de temps à arranger leur plumage. Ce n'est pas par fantaisie,
mais pour se protéger du froid, de l'eau, du vent.
Toutefois, on a aussi l'impression qu'il s'agit d'une sorte de rituel,
avec un effet de mimétisme : quand un oiseau commence,
les autres font pareil.
Tiens, il est là, le rejeton. Où étais-tu passé encore ?
Les Foulques, nous l'avons dit, ne volent qu'à contrecoeur,
et pour ce faire, elles doivent courir sur l'eau pendant un moment.
La jeune Foulque ne parviendra pas à monter sur le tronc.
Tant pis.
Il y a tant de place ailleurs.
Et si on se mettait quelque chose sous la dent (façon de parler).
Comme tous les oiseaux plongeurs, la Foulque a les pattes bien
en arrière du corps,
ce qui lui permet de basculer en avant facilement pour plonger
ou simplement pour explorer sous la surface, le battement des pattes
sous l'eau assurant la verticalité.
Plumage sec.
Le plus difficile, avec les Foulques macroules,
c'est de voir son oeil, sur les photos.
Etang de la Gruyère, près de Tramelan (CH), 23 août 2011