Florac (1)
Au pied du Causse Méjean, entre le Mont Lozère et les Gorges du Tarn,
la petite ville de Florac, siège du Parc national des Cévennes.
La source du Pêcher (pesquier en occitan = vivier) se situe
à quelques centaines de mètres au dessus des maisons et anime
le bourg de ses bassins et cascades.
Les Truites y sont magnifiques.
Au dessus, le Causse Méjean : sorte de désert
mi-herbeux mi-boisé, survolé par les Vautours fauves.
Comme dans beaucoup de petites villes de montagnes,
les volets fermés sont nombreux.
Quelques inscriptions anciennes : celle-ci est à peine postérieure
à la Guerre des Camisards qui a sévi dans les parages ;
d'autres plus récentes, qui témoigent des effets de la modernité.
Heureusement qu'il y a quelques chats qui veillent,
et l'eau qui court.
Je pensais bien que le Cincle plongeur pouvait
honorer de sa présence un tel site, même en pleine ville.
Je l'ai vu en effet, l'espace d'un instant.
(On peut cliquer sur la photo pour l'agrandir)
Quelle joie de savoir qu'il est là, même si on ne le voit pas.
Cela vous étonne ? Si vous êtes dans une forêt où se trouve le Loup,
cela ne vous fera-t-il pas quelque chose, même si vous ne le voyez pas ?
Florac (48), le 17 mars 2012
Au centre du bourg, le temple.
Une communauté protestante est établie
à Florac dès 1560, c'est à dire bien peu
de temps après le début de la Réforme.
Pour mémoire, Jean Calvin est mort en 1564.