Queyras (29)
Non loin du col de l'Izoard, au nord du lac Soulier, se trouve cette montagne rocheuse
qui illustre à merveille le phénomène de l'érosion.
Bonne aubaine pour les oiseaux qui apprécient les éboulis.
C'est le cas de la Niverolle alpine
dont le vol révèle une blancheur qui accroche le regard.
On rencontre la Niverolle à partir de 1900 m. d'altitude et jusqu'à plus de 3000 mètres,
à la limite des arbres.
Sédentaire, cet oiseau reste en altitude, même en hiver.
Elle ne descend jamais en dessous de 1000 mètres.
Face à face, deux Niverolles. Celle qui est en vol est une juvénile (bec jaune).
(Le Bruant des neiges a également le bec jaune mais n'a pas la tête grise)
Juvénile, c'est à dire qu'elle est née cette année, au début de l'été.
(La même, agrandie)
Autre oiseau montagnard, l'Accenteur alpin.
Nous avons déjà observé quelques fois l'Accenteur mouchet (à Paris notamment).
L'Accenteur alpin est légèrement plus grand et se trouve entre 1800 et 3000 mètres.
On le reconnaît particulièrement à cette rangée de points blancs qui barre son aile.
Sédentaire, il descend cependant en hiver.
Avec le grossisement du téléobjectif, nous observons cet immense et très beau
pan incliné que nous avons déjà remarqué depuis le lac Egorgéou et depuis le col Agnel
et qui porte le nom de Taillante, en Queyras. A sa droite, le Pain de sucre (3208 m.).
Quelle belle montagne. Si j'étais un loup, je m'installerais bien ici.
Col de l'Izoard, lac Soulier (05), 7 juillet 2012