Queyras (30)
Suite et fin de cette randonnée à proximité du col Izoard.
Pour ne pas rentrer par le même chemin, j'ai voulu contourner une montagne.
Sur la carte, cela ne paraissait pas être 'une montagne', mais je n'avais pas
tenu compte des courbes de niveau. Innocent.
Heureusement, sur le chemin j'ai croisé ces marmottes qui jouaient,
et puis le Merle à plastron que je n'avais jamais vu auparavant. Et puis des fleurs.
Il y a ceci en commun entre la macro-photographie et la prière
c'est que c'est parfois plus facile à genoux.
Ici, quelques fleurs de Soldanelle des Alpes, que l'on trouve dans le suintement
de la neige fondante, entre 900 et 3000 mètres.
Je n'ai pas trouvé de manière certaine le nom de cette fleur qui a attiré mon regard.
Une fleur de Gesse, peut-être. De Gesse hirsute, me dit-on,
à cause des minuscules poils qui couvrent ses pétales.
Elle m'a fait penser à quelque chose de très délicat,
de très sensible...
Décidemment. Est-ce une rose sauvage ?
Je n'ai pas vraiment reconnu la Rose des Alpes, ni l'Eglantier. Alors...
Mais qu'elle est belle.
Je pensais un peu naïvement que l'Edelweis se trouvait au dessus du plus haut rocher,
à la cîme du plus haut sommet, à la verticale d'à-pics vertigineux.
Je l'ai trouvée dans un prés caillouteux, sans la chercher.
Elle n'en est pas moins belle,
l'étoile d'argent.
Cette série est un peu longue. Me le pardonnez-vous ?
Col de l'Izoard. Lac Soulier, 7 juillet 2012