Ispagnac (4)
A Ispagnac, les arbres sont autour du village,
mais aussi dans le village.
Cela convient très bien au Pic épeiche.
On peut même dire aux Pics épeiches.
En général, cet oiseau se pose assez bas sur un tronc,
puis monte par saccades jusqu'aux plus hautes branches.
Un d'eux est aller se poser quelques instants dans l'amandier du jardin voisin.
Je l'ai vu se saisir d'une amande avant de retourner dans son arbre préféré.
La scène a été trop rapide pour que je puisse la photographier.
Le Pic épeiche - qui n'est pas un gros oiseau - coince alors
l'amande entre deux écorces et la martèle de son bec
jusqu'à ce que la coquille cède.
Comme beaucoup d'insectivores, le Pic devient granivore l'hiver.
La particularité des pics est que leurs pattes ont deux doigts
vers l'avant et deux vers l'arrière (comme les perruches et perroquets)
munis d'ongles forts. De même, les plumes de leur queue
sont rigides, ce qui leur permet de prendre appui dessus.
Enfin, l'agencement du bec, du crâne et du cerveau des pics
leur permet de pratiquer un martellement d'une rapidité incroyable.
A ne pas confondre avec le tambourinage qui, lui,
a pour objectif de transmettre un message,
à la manière d'un cri ou d'un chant.
Ispagnac (48), le 24 décembre 2012