La Treille (3)
Tous les oiseaux ne se ressemblent pas. Dans ce champ que borde un ruisseau
se tient une Grande Aigrette, presqu'aussi grande que le Héron cendré ou la Cigogne.
(On peut agrandir la photo en cliquant dessus)
Un peu plus loin, nous retrouvons la treille d'Etienne, dans un petit village languedocien.
Là, il y a toutes sortes de perchoirs. Un luxe de perchoirs !
Le Moineau domestique (un mâle) vient voir s'il ne s'y trouve pas quelque subsistance.
Oh, pas grand chose.
S'il ne trouve pas, ce n'est pas grave. Il se reposera quelques secondes
avant d'aller inspecter un peu plus loin. Il est habitué.
Tiens, en une fraction de seconde, voilà une Mésange charbonnière,
surgie de nulle part.
Son agilité est tout autre que celle du moineau,
et elle a tôt fait de trouver une petite graine qu'elle fera éclater à coups de bec.
Chaque oiseau a son circuit, sa posture, sa manière.
Telle est la Mésange charbonnière, encore assez imposante parmi les petits oiseaux ;
telle est la Mésange bleue qui fait quelques fois penser à une petite chinoise.
(Au passage, nous remarquons qu'avec un téléobjectif,
on ne peut pas faire la mise au point sur deux oiseaux à la fois)
Le nom latin de la Mésange bleue est Parus caeruleus.
On appelle Caeruleum un bleu d'azur tirant vers le bleu ciel.
En peinture, le bleu de céruléum est créé à partir du stannate de cobalt.
Le nom céruléum vient du latin caelus, le ciel.
On a remarqué que les teintes de l'oiseau s'accordaient souvent
avec celles de son environnement (regardez la 5ème photo de cette séquence).
On dirait que c'est encore le cas ici.
Brouzet les Alès, ce 29 décembre 2013