Bresse (2)

Qui ne se ressemble pas s'assemble, parfois.

Le Héron cendré n'est pas toujours au bord de la rivière.

Partageant la pâture du bétail, il s'y tient à l'affût des sauterelles,

des mulots et même des taupes dont il connaît les habitudes.

Le Héron garde-boeuf est rarement au bord de la rivière.

Son lieu de prédilection, c'est à côté du bétail

(parfois dessus),

qu'il s'agisse de vaches, de chevaux,

ou de taureaux comme en Camargue.

Il ne se nourrit pas des parasites qui vivraient sur ces animaux,

comme on le croit parfois.

Il se contente de suivre le bétail (de très près, en général),

pour capturer les insectes dérangés qui se déplacent.

Un taureau de 800 kilos ne lui fait pas peur,

et le taureau n'est aucunement dérangé par lui.

C'est bien, ainsi.

1er septembre 2013, dans l'Ain

Comments

[Margot]

Il y a 15 ans, un garde-bœuf en Bresse aurait été un égaré isolé. Leur présence en grand nombre à cette latitude est un symptôme du réchauffement climatique.