Ouagadougou (11)

C'était le soir. La nuit allait tomber. Cette femme rentre chez elle.

Sur son vélo, le bois pour cuire le repas et deux jeunes enfants.

(On peut cliquer sur la photo pour l'agrandir)

C'est le matin de bonne heure. Il fait déjà grand jour.

Pendant que les enfants se rendent à l'école,

ces femmes déploient puis enbobinent de long fils de coton.

Je suis loin. Seul le petit enfant m'a vu.

Le long de la Nationale 1,

trois femmes et cinq enfants.

Une femme et deux enfants.

Sur un feu de bois, la maman fait cuire du poisson

au bord de la route.

Une femme et deux enfants.

L'homme, lui, ne porte rien. Des soucis, peut-être.

Ces deux jeunes femmes étaient amusées de voir leurs rejetons

me regarder, étonnés. Le premier blanc, peut-être.

Je crois l'avoir déjà dit : les femmes africaines

portent presque toujours quelque chose.

Elles s'entraînent très tôt.

Ouagadougou, 15-30 nov. 2013

Comments

[Laurence]

Je parierai qu'en plus de leurs fardeaux physiques, ces femmes portent aussi quelques soucis...

[Laurence]

En plus de leurs fardeaux physiques, les femmes en portent aussi souvent des moraux. Admirables femmes africaines.

[Vendunor]

Toujours aussi beau

[marie]

Merci pour ce reportage et les précédents ! Ils sont réalistes et très beaux.