2 octobre 2014
Haute vallée de l'Ubaye (4)
J'étais trop fatigué pour "chercher" les oiseaux.
Les Joubarbes, c'est bien, aussi.
Et les coccinelles.
Et les lézards.
Le regard de celui-ci vous montre pourquoi je les aime.
Mi-ombre, mi-soleil.
Audacieux mais pas téméraire.
Vif et nonchalant.
Un art de vive.
Pensif à défaut d'être penseur.
Quelle richesse de tons et de structures que cette peau.
Et beaucoup de goût dans le choix des fonds.
J'ai pu le suivre jusque dans le sous-bois où il s'est réfugié
pour déguster une chenille
(que l'on aperçoit, sur le dos, sous sa tête).
Elle est si grosse, pour lui, qu'il doit la mâcher patiemment
afin de pouvoir l'ingérer.
Tout un travail
de lézard.
Col de Sérennes (04), 28 juillet 2014
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