Haute vallée de l'Ubaye (12)
L'Aiguille Pierre-André (2812 m.).
Haut lieu d'escalade.
Je l'ai vu avant qu'il me voit,
ce qui m'a permis de l'observer un moment, le Chamois.
Il y en a, mais il n'est pas aisé de les voir.
La présence du loup les aurait-elle rendus plus craintifs.
Ce n'est pas impossible.
Curieux papillons sur une drôle de fleur.
Deux Zygènes qui se tournent le dos
sans pour autant être fâchées
sur...
une fleur ou s'agit-il déjà des graines ?
Un temps pour être deux,
un temps pour être seul.
Toujours seule, celle-là.
A ce qu'on croit, en tout cas.
Son nom est facile à retenir.
C'est une Epeire feuille de chêne.
On se rapproche des aiguilles, et là où on pensait qu'il n'y avait plus que des rochers, l'eau surgit.
En fait, il y a des lacs, là-haut !
Il y a aussi de jolies petites gentianes
au bleu incroyablement lumineux.
Au pied des aiguilles, les roches sont d'une richesse de teintes et de motifs
stupéfiante. J'aurais pu prendre 100 photos.
J'ai gardé celle-là où se tient la Cicindelle, redoutable chasseresse
dont on aperçoit, ici, les mandibules acérées.
(On peut cliquer sur la photo pour l'agrandir. C'est sans danger.)
Difficile à photographier, la Cicindelle, car elle court, saute et vole avec une vivacité étonnante.
Le Myosotis alpin se développe grâce à l'eau de la fonte des neiges.
Au pied de ces aiguilles se trouvent deux glaciers résiduels,
les plus méridionaux de la chaines des Alpes, et qui ont la particularité
d'être recouverts de rochers.
Au pied des glaciers se trouvent les lacs du Marinet.
On y arrive.
Vers le Col Mary, 30 juillet 14
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