Le Rhône sauvage (2)
Le Rhône sauvage reste un fleuve,
mais une quantité importante de son eau étant détournée dans un canal latéral,
il y a relativement peu de profondeur.
La rive droite est bordée par les contreforts de la montagne ardéchoise,
mais côté Drôme, les alluvions ont enrichi
de beaux espaces de culture.
Les champs sont séparés par des zones boisées assez denses.
Le Milan noir est un rapace migrateur
(il est revenu d'Afrique il y a quelques semaines, déjà)
qui survole volontiers le cours des rivières.
Pour lui, les zones dégagées sont importantes, bien-sûr.
C'est là, ou sur les lisières, ou près des berges
qu'il repèrera ses proies.
Le Milan noir n'est pas un très bon chasseur
et il se nourrit assez souvent de poissons
(ou autres animaux) malades ou morts.
A quelques centaines de mètres du Rhône
se trouve la lône, bras mort résiduel
qui offre, lui aussi,
un cadre propice pour de nombreuses espèces.
Quand le jour décline,
c'est le bon moment pour observer les animaux
qui n'en peuvent plus de rester cachés.
Le Castor sort relativement tard,
assez peu avant la tombée de la nuit.
Le Ragondin sort plus tôt.
Ils ont en commun avec les grenouilles
de se réfugier dans l'eau
au moindre danger.
Le Rhône à hauteur de Pierrelatte (26), le 27 mars 2015
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