Montauban (1)
Entre deux trains,
j'ai arpenté les bords du Tarn, à Montauban.
Montauban,
place forte protestante dès 1570 ;
puis, ville d'Ingre et de Bourdelle.
Les crues du Tarn, on s'en souvient.
"Avec de l'eau, on arrête le feu,
mais rien n'arrête l'eau !",
ai-je entendu.
Nous avons habité ici, il y a longtemps.
C'était mon premier poste pastoral.
Deux de nos enfants y sont nés.
En regardant ce clocher,
Etienne a dit un jour :
"Dans cette église, il y a des cloches et des pigeons".
Il avait 5 ans.
Bravo les relations oecuméniques.
Dans notre rue, je n'ai rencontré
que ce chat.
Le pont vieux (14ème siècle),
le Musée Ingre (ancien palais épiscopal du 17ème siècle)
et l'église St Jacques sur le clocher de laquelle
on voit encore l'impact des boulets tirés par Richelieu,
lors du siège de la ville.
Ville de briques...
La Place nationale (15ème siècle)
où se tient un marché, chaque semaine.
Sur le quai au dessus du Tarn,
ce bâtiment a abrité une faculté de Théologie protestante de 1808 à 1919.
C'est maintenant la Maison de Santé protestante (EHPAD).
Sur l'aile gauche du bâtiment,
le temple de la Faculté où j'ai prêché
de 1983 à 1986.
La quasi totalité des bâtiment anciens sont fait de briques (crues ou cuites).
Il semble que les pigeons (fort nombreux)
apprécient le sable qui relie ces briques.
Pigeon marche,
aussi.
Après ça,
on dit que les Protestants
ne font pas de pélerinage.
Montauban (82), 1' mai 2015
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