Nationale 1.
Sortie de la ville vers l'ouest, en direction du Mali.
Il y a deux ans, ce camion de dépannage était déjà là. Il fonctionne.
(La trace noire, devant, ce n'est pas de l'ombre, c'est un véhicule qui a brûlé).
Porte du conducteur du camion de dépannage.
Il est évident que la référence à Dieu
est beaucoup plus naturelle et fréquente
là-bas qu'ici (en France).
C'est leur richesse, c'est notre pauvreté.
Ce n'est pas du vin,
c'est du carburant pour les deux roues.
Ce n'est pas la séquence d'un film,
c'est une scène ordinaire sur la Nationale 1
à la tombée du jour.
(On aperçoit sur la droite le panneau qui indique,
à cette hauteur, l'Université chrétienne où j'ai enseigné).
La pollution de l'air est, je dois le dire, assez terrifiante
au bord de cette route.
La photo est prise au même endroit,
mais en direction de la ville.
Fin de l'éclairage public, à cet endroit.
C'était la lune. C'est le soleil.
Zut, je ne suis pas tout près de l'école.
La circulation me paraît aussi un peu effrayante.
Les conducteurs de deux-roues portant un casque
sont rarissimes.
Ces deux femmes, au milieu de la chaussée,
ont attendu un long moment avant de pouvoir finir de traverser.
Je constate que l'activité commence tôt le matin
et se poursuit tard le soir,
jusque dans la nuit.
On cuisine au feu de bois,
mais la lampe à led éclaire cette petite station service
et son hypothétique client.
Ouagadougou, Burkina-Fso, 14-29 nov. 2015
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