Ouagadougou (23)
Ce tableau est fixé sur un mur dans la cour du collège.
On est au coeur de l'Afrique de l'Ouest,
à 5 600 kilomètres de Paris.
Ecole primaire.
La maîtresse n'a pas l'air de plaisanter.
Mais ces élèves n'avaient pas l'air malheureux.
Il n'est pas interdit d'être sévère, juste et aimant.
Je ne sais pourquoi, les balais n'ont pas de manche, ici.
Adultes et enfants sont courbés en deux pour faire le ménage.
Au milieu de la cour se trouve la pompe.
Celui-là n'est pas de corvée,
il s'amuse.
Qu'il en profite.
Les plus grands sont souvent mis à contribution.
Ce qui n'empêche pas certains (ou certaines)
d'être fort correctement habillés.
(Elèves de l'école professionelle).
C'est la cloche du lycée.
En l'occurence une jante de camion
frappée frénétiquement dès 6 h. du matin.
Ecole professionnelle,
confessionnelle (évangélique).
Cela n'empêche pas cette élève mulsulmane
de prier à sa manière, sans se cacher.
Dimanche matin. Les élève de l'internat
se rendent au culte,
dans l'enceinte de l'école.
Ont-ils l'air triste ?
Pas du tout.
Ouagadougou, Burkina-Faso, 14-29 nov. 2015
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On peut cliquer sur la photo pour l'agrandir.
Nouveaux bâtiments pour l'université
chrétienne.
Les élèves de la classe de licence
que j'ai enseignés.
Vue vers l'extérieur de la ville
depuis la salle de cours.
Le zébus se repose, à l'ombre.
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