Pour améliorer la navigabilité du Rhône, réguler son débit
et refroidir la Centrale nucléaire du Tricastin,
le canal de Donzère-Mondragon fut creusé à la fin des années 40.
Chantier quasi pharaonique.
Ici, vue vers la Drôme et le village médiéval de Lagarde-Adhémar.
On l'appelle Pavot jaune des sables,
ou Pavot cornu ou encore Galucienne jaune.
On trouve cette plante depuis le littoral jusqu'aux chemins
de moyenne montagne caillouteux.
Quand elle est bleue, elle s'appelle Véronique.
Mais là, il s'agit du Mouron rouge.
Minuscule.
Elle est toxique pour les oiseaux et les mammifères herbivores.
A ne pas confondre, donc, avec le Mouron des oiseaux,
qui, lui, est comestible.
Sur cette touffe de thym, ce papillon doit être une Mélitée.
Peut-être bien la Mélitée du plantain.
La Sauge sauvage est belle,
l'insecte surprenant.
Tiens, le revoilà sur une autre fleur.
L'insecte est un Bombyle, tout pelucheux.
Quant à cette fleur - ma foi, pas vilaine -
c'est celle du Cynoglosse des crêtes.
Elle celle-ci, qui se prend pour une étoile ?
C'est la fleur du Salsifis austral ou Salsifis sauvage.
Je l'admire aussi.
Dans cette grande île entre le Rhône sauvage et le canal
se trouvent pas mal de plans d'eau, d'anciennes carrières.
Là, le Cygne tuberculé couve ses oeufs,
tandis que ce couple de Nettes rousses
semble encore indéterminé.
Est-ce moi qui les ai dérangés ?
Des Azurés, il en existe beaucoup.
Le bleu de celui-ci était particulièrement vif et lumineux.
Je n'ose m'aventurer plus loin dans la détermination de l'espèce.
Il faudrait voir aussi le verso des ailes.
Il dort sur une fleur.
Le rêve.
Environs de Pierrelatte (26), le 6 mai 2016
_______
On peut cliquer sur la photo
pour l'agrandir.
_______
Merci pour ce beau travail d'observation.
Philippe GERARD.