Aix-en-Provence (1)
A Aix-en-Provence,
les formes artistiques ne sont jamais bien loin.
On les appelle parfois les cariatides,
mais ce sont plutôt des atlantes (des hommes)
(du XVIIème siècle), ici sur le Cours Mirabeau.
La Provence est catholique
et l'art a trouvé là matière à s'exprimer.
Ici, le clocher de l'église des Augustins.
Il sert de dortoir pour les choucas, le soir.
Ici, le palais de l'archevêché (XVIème-XVIIIème s.),
tout près de la cathédrale.
Chaude couleur des pierres.
Je me demande si l'enfant Jésus ne porte pas ici
le monde dans sa main,
ce qui illustrerait cette belle louange :
"Bienheureuse Marie qui enfanta Celui qui t'a créée".
Un Protestant peut la signer.
Mais la Provence est catholique.
Pour qui l'oublierait, les rappels sont fréquents.
On dirait un peu une crèche provençale
qui aurait été dispersée au coin des rues.
En réalité, il s'agit là d'oratoires qui furent installés
durant la peste de 1720, pour encourager la prière
alors que la population était empêchée de se déplacer.
A Aix-en-Provence, il y a aussi les marchés
colorés, animés, opulents, pittoresques.
Place des Quatre dauphins,
la fontaine du même nom (de 1668), et au fond
l'église de St Jean-de-Malte,
avec ses belles liturgies.
Aix-e-Provence (13), le 11 août 2016
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