Ouaga, Burkina-Faso (1)
Dans l'aéroport de Montpellier, ce matin-là,
une Panthère noire rodait.
Heureusement, l'avion a pu prendre son envol normalement,
sous l'oeil impassible des Outardes canepetières
qui évoluent au bout des pistes.
Déjà, les Alpes à l'est.
Et bientôt Paris,
sous les nuages.
Et puis ce lieu cosmopolite qu'est le terminal
d'un aéroport.
Ici, on est déjà un peu parti
et pas encore arrivé.
C'est comme la vie, en fait.
Entre le départ et l'arrivée, l'actualité,
nécessairement éphémère,
mais pas nécessairement insignifiante.
Si on m'avait dit qu'un jour F. Hollande
ferait une apparition sur ce blog,
je ne l'aurais pas cru.
Le départ est maintenant imminent.
Derniers contrôles,
dernière file d'attente.
L'avion est bien là,
mi-poisson, mi-oiseau,
presque vivant.
Température extérieure à Paris : 5°C.
Durée du vol : environ 6 heures.
Altitude : 11 000 mètres.
Vitesse : 800 km/h.
Température à l'extérieur : - 56°C.
Survol de la France, survol de la Méditerrannée le long de la côte espagnole,
survol de l'Afrique du nord. Puis, survol du Sahara.
pendant plus de 3 heures.
Le soleil se couche.
Teintes africaines.
Température à l'arrivée : 35 °C.
Montpellier (34), Paris (75), Ouagadougou (BF), le 12 novembre 2016
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