Ouaga, Burkina-Faso (9)
On voit beaucoup de femmes,
sur ce blog d'oiseaux.
Il y a des hommes aussi.
Celui-ci, quelques instants auparavant, était dans le camion
au milieu des bêtes, tentant de les entraver en les maintenant
en respect avec son bâton.
Nous sommes toujours au bord de la Nationale 1, dans l'atelier d'un forgeron.
Un instant auparavant, les deux hommes frappaient le fer rougi
en alternance, avec une belle cadence.
L'apprenti anime la forge, le patron bat le fer.
Animer la forge n'est - en apparence -
pas très difficile : il suffit de faire tourner la roue.
Dans les braises rougies se trouvent des pièces de fer
que le forgeron va plier et percer
uniquement avec son marteau.
Métier fort ancien (Genèse 4.22).
Pendant ce temps, hommes et bêtes circulent sur la Nationale, à l'entrée de la ville.
La viande se conserve mieux fraîche, bien-entendu.
Ce sont des volailles vivantes qui sont attachées le long du camion.
Au-dessus, avec les hommes, les moutons sont étendus, eux, pattes liées.
(On peut agrandir la photo en cliquant dessus).
Dieu merci.
C'est bien dit.
Mais ces bêtes ne sont-elles pas un peu maltraitées ?
Ils semblent avoir toujours le dernier mot.
Ouagadougou, Burkina Faso, 13-27 nov. 2016
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