Vallée du Galeizon (1)
Il y a un affluent du Gardon, un peu en amont d'Alès,
qui s'appelle le Galeizon et qui prend sa source
au coeur des Cévennes.
Rives sauvages, eau pure,
le rêve des Castors.
On l'appelle Araignée d'eau, à cause de ses longues pattes,
alors qu'elle fait plutôt partie de la famille des punaises.
Son ombre, au fond de la rivière, est caractéristique.
Quittant la rivière, nous allons trouver d'antiques chemins
parmi les châtaigniers.
La montagne tout entière est parcourue par les muret de pierres
qui tiennent la terre des parcelles, bordent les chemins
ou délimitent les enclos.
A l'ombre des arbres et des murets,
les fougères se sentent bien.
Ici, la pierre ou le rocher affleurent partout.
Si on ajoute le terrain pentu,
on comprend que la vie a été rude
pour les habitants.
Il y a plusieurs variétés de cistes dans la région.
C'est ici un plant et la fleur du Ciste à feuille de sauge.
Il apprécie les sols ciliceux.
Vous l'aviez vue, cette minuscule sauterelle ?
Elle a trouvé son lieu.
Le bois d'un vieux cerf ?
Non. La branche morte d'un châtaignier.
La feuille morte d'un châtaignier
stoppée au fil de l'eau.
Les sangliers ne l'ont pas mangée.
La châtaigne a été, avec le fromage de chèvre,
la nourriture de base des cévenols.
Race frugale.
Vallée du Galeizon, lieu-dit le Lunès (30-48), le 29 avril 2917
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Au-dessus, le hameau du Lunès,
où vivent
quelques habitants.
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