St Félix-de-Pallières (1)
Cévennes méridionales.
Entre Anduze et St Hippolyte-du-Fort,
le petit village de St Félix-de-Pallières,
éparpillé au milieu de la garrigue.
Le temple.
Au niveau du barrage sur le ruisseau
part un petit canal, sur la droite,
qui acheminera l'eau ainsi captée jusqu'à une citerne ouverte
à proximité d'un mas.
(On prononce 'mass')
Eau précieuse dans une région
où l'été se passe sans pluie.
Comme beaucoup d'habitations de la région,
ces mas ont des toits dans tous les sens,
ayant été agrandis à chaque génération.
Qui donc a labouré ce champ, à cette saison ?
Les sangliers, bien-sûr.
Ce micocoulier a poussé au pied du mur
en pierres sèches, bien à l'abri du vent.
La Joubarbe des toits,
appelée aussi Artichaud sauvage,
a eu la même idée.
L'Hellébore sauvage était sensée guérir de la folie.
Les fleurs sont mellifères,
mais la plante est toxique et peut entraîner la mort.
Muret caractéristique, destiné
à empêcher les moutons d'aller dans le bois,
probablement.
Dans les près desséchés, les Pâquerettes
apportent un peu de lumière.
Comme pour les personnes,
j'aime bien les photographier
de dos.
St Félix-de-Pallières, le 10 février 2018
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