Tourgueille (2)

 La vallée continue,

de plus en plus étroite et escarpée.

En haut, à la crète,

c'est Aire de côte, derrière le Moint Aigoual.

C'est la source du Tarnon.

C'est aussi la ligne de partage des eaux.

La petite route en laçets parvient au col de l'Espinas (848 m.)

d'où le regard embrasse les points culminants des Cévennes,

comme ici la montagne du Liron ou de l'Asclier.

Ce n'est pas un Choucas des tours, ce n'est pas une Corneille noire,

ce n'est pas un Corbeau freux, ni un Chocard à bec jaune,

c'est un Grand Corbeau (envergure : jusqu'à 1,60 m.)

Relief cévenol caractéristique.

Densité de population assez faible.

On devine, en bas de la photo, quelques ruines du hameau de Recoule.

Des hommes et des femmes ont habité là,

il n'y a pas si longtemps que cela,

finalement.

Heureusement qu'on ne voit pas ce qu'il y a après nous.

Dans ces parages,

se trouve l'entrée d'une ancienne mine d'argent,

semble-t-il,

déjà exploitée du temps des romains.

Nous n'étions pas nés.

De retour vers la Vallée Borgne,

un orage se prépare sur la Can de l'Hospitalet.

Ici, les premières maisons de Saint André-de-Valborgne.

Les arbres semblent attendre.

Ce ne sera pas leur premier orage,

 ni le dernier.

Tourgueille, Col e l'espinas, St André-de-Valborgne (30), le 11 mars 2018

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Comments

[Colibri .]

Oui , heureusement que l'on ne voit pas ce qu'il y a après nous ... Mais ne soyons pas

toujours pessimiste , cela peut être mieux ...