Une des caractéristiques de la garrigue,
c'est sa végétation basse, parfois proche des bonsaïs.
Ici, les ossements blanchis d'un genévrier.
Ici, une fleur de Lin blanc,
en forme d'hélice de bateau.
Les petits malins savent que la base des pétales
de l'Aphyllanthe de Montpellier sont sucrés.
Certaines orchidées apprécient ces terrains calcaires.
C'est le cas du Sérapia langue
qui s'accommode de terrains secs
ou humides.
Là, il faut se mettre à genoux.
Pas pour adorer, bien-sûr,
D'autant plus que des variations existent au sein d'une même espèce.
Je crois qu'il s'agit ici de l'Ophrys abeille.
Encore une !
Eh non.
Celle-ci est l'Ophrys bécasse,
reconnaissable à son bec verrt,
en bas du labelle.
Cette petite sauterelle grise
ne se prive de rien, dirait-on.
Que cherche-t-elle ?
A moins qu'elle ne soit subjuguée
par la physionomie singulière de la fleur ?
L'Ophrys abeille est pollinisée par
des abeilles.
Plaine du Plos, entre St Jean-du-Pin et Générargues (30), le 30 mai 2018
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Depuis que je lis et regarde "oiseaux et cie°" je suis beaucoup plus sensibles aux fleurs et plantes sauvages...