Causse Méjean (1)
Depuis Florac,
une petite route en lacets,
néanmoins assez raide,
permet d'accéder sur le Causse Méjean.
On est ici à 1 000 mètres d'altitude, environ.
Ce n'est pas un désert,
ce n'est pas une steppe.
C'est un causse (terme languedocien) :
vaste plateau calcaire fortement érodé, aride,
offrant de maigres pâturages à moutons.
Les causses sont situés au sud du Massif central.
Les maisons caussenardes sont construites
avec le principal matériau local : la pierre.
Ici, il fait chaud l'été,
froid l'hiver.
La vie y était rude
pour les habitants des quelques hameaux qu'on y trouve.
La végétation y est basse (terre pauvre, vents forts),
en partie couverte de lichen.
Ce papillon y a trouvé son lieu de résidence.
Dommage qu'on ne puisse voir
le bleu merveilleux de la face postérieure de ses ailes.
Entre les reliefs arrondis,
les lapiès ou dolines (les partie basses)
peuvent être cultivés : orge, colza, luzerne...
Cultivateurs, éleveurs, bûcherons,
les caussenards vivent dans un environnement
qui a relativement peu évolué.
Beaucoup doivent les envier,
l'été, en tout cas.
Causse Méjean, hameau de Cros-Garnon, Vébron (48), 8 septembre 2019
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