Cévennes (4)
Je n'ai pas bougé.
Le renard s'enhardit
Il va, il vient,
comme à son habitude,
guidé par les odeurs
qui lui parviennent,
et peut-être par autre chose
qui nous échappe.
Son regard est magnifique,
assorti à son pelage.
La queue ?
Elle semble aussi longue que le corps.
La silhouette ?
Parfaite, comme celle des oiseaux.
Le contact avec lui ?
Emouvant, espiègle et mystérieux,
comme il se doit.
Les odeurs, pour lui, se lisent
comme une livre.
La nuit qui approche est pour lui rassurante.
La vue, l'odorat,
et l'ouïe, bien sûr.
Triste parfois ?
Pourquoi pas ?
Chausses, Chamborigaud (48), 15 septembre 2019
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Etions-nous au coeur de la forêt ?
Non, derrière la maison,
je l'ai dit.
Il y a souvent quelque chose à chaparder
derrière les maison.
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