Beaume-de-Venise (2)
Les contreforts des Dentelles de Montmirail
constituent une barrière naturelle efficace
contre le Mistral.
Feuilles et fruits de la Salsepareille.
Derrière, un Pistachier lentisque,
dont les baies peuvent se consommer.
Ici, le Pistachier térébinthe,
qui produit une oléorésine par les fissures de son écorce.
Ce sont des plantes typiquement méditerranéennes.
Il apparaît que toute la colline,
même là où elle est actuellement envahie par la végétation,
était aménagée en terrasses avec des murs de pierres sèches
terrasses appelés faïsses en Cévennes,
bancels en Provence.
Parfois bâties directement sur le rocher,
elles ont permis à des générations
de petits agriculteurs
de cultiver.
Quelques rangées de vignes, par exemple.
Ces murs avaient donc pour vocation de retenir la terre,
notamment contre l'effet des orages violents.
Aujourd'hui, le manque d'entretien (les racines des arbres),
les intempéries, les sangliers
les mettent assez souvent à mal.
Des escaliers et parfois de petits abris sont aménagés,
toujours sans mortier, sans joints entre les pierres.
A l'abri de ces terrasses,
généralement orientées vers le sud,
il fait bon.
Celles qui reposent sur le rocher
résistent mieux que les autres.
Cela nous rappelle la parabole
de la maison
fondée sur le roc.
(Matthieu 7.24-27)
Vers N.D. d'Aubune, Beaume-de-Venise (84), 12 déc. 19
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