Barre-des-Cévennes (2)
Le château du seigneur de Barre se situait sur un promontoire
au-dessus du village.
L'été, c'est plutôt doux ;
l'hiver, c'est plutôt rude.
A vol d'oiseau, le causse Méjean et les gorges de la Jontes
ne sont pas très loin.
Les vautours ne sont pas rares dans le ciel.
Ici, il ne manque qu'un renard
qui passerait tranquillement.
Les racines de la Centaurée
étaient autrefois coupées et séchées
pour être sucées à la manière des bâtons de réglisse.
Elles possèdent des vertus diurétiques, calmantes, digestives.
De petits ruisseaux coulent dans la végétation
entre les prés.
Là, les libellules côtoient les papillons.
Ni papillon
ni libellules,
les zygènes surprennent
avec leurs points rouges.
Chut, pas de bruit.
J'ai été heureux d'apercevoir, d'assez loin,
une Pie grièche écorcheur.
Je ne sais pas si elle a été heureuse de m e voir.
Cet oiseau, pas très fréquent,
est un oiseau de caractère.
C'est aussi un oiseau migrateur.
La Pie grièche se nourrit surtout de sauterelles, crickets, scarabés.
Heureusement !
Il me semble que ce beau papillon porte le nom de Tabac d'Espagne.
La couleur argentée du revers des ailes postérieures est caractéristique.
Retour vers Saint Jean-du-Gard par la Corniche des Cévennes.
Vue sur la Vallée Française et la montagne de la Vieille Morte,
le soir venu.
Barre-des-Cévennes (48), 12 juillet 2020
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