Petit village languedocien de Brouzet-les-Alès,
au pied des collines.
Des chênes verts, des vignes, des oliviers.
Ce n'est pas un pont,
c'est une des portes du vieux cimetière.
De là, la vue porte vers le Nord
jusqu'aux premiers contreforts ardéchois.
Fin de l'été.
La sècheresse a été sévère.
Cela n'empêche pas
quelques jolies et fragiles fleurs
de sortir entre les cailloux.
Il s'agit de la Scille d'automne,
que je n'avais jamais vue,
je crois.
Quant au lit du ruisseau,
il n'y reste que quelques flaques
de loin en loin.
Ces flaques, les sangliers les ont trouvées
et s'y sont vautrés
avant de s'essuyer contre l'écorce
du vieux mûrier.
La Morelle douce-amère retient le regard,
déjà par le fait que la même tige porte
en même temps des fleurs et des fruits.
La plante (tige, feuilles et fruits) est toxique.
Le village de Navacelles
devant les montagnes ardéchoises.
Fin de l'été,
saison des baies.
Celles de l'Eglantier,
celles du Pistachier térébinthe.
Ce dernier pousse dans la garrigue
ou le maquis méditerranéens.
Il est déjà mentionné 3 siècles avant Jésus-Christ
par le premier bontaniste de l'Antiquité,
Théophraste (-371, -288).
Le Pistachier térébinthe peut vivre plus de 100 ans.
Brouzet-les-Alès (30), le 6 septembre 2020
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Scille d'automne.
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