Le Gardon, la ville, le crassier.
Au temps d'André Chamson,
c'était déjà comme cela.
Cygnes noirs au dessus de la retenue.
Très esthétiques.
Etourneaux sansonnets.
Aucun sens de l'esthétique,
ces oiseaux là.
L'Aigrette garzette,
belle sans se forcer.
J'ai marché jusqu'à retrouver le lieu
où a niché la petite colonie de guêpiers,
cet été.
Après, la rivière poursuit sa route dans la Gardonnenque
à travers la garrigue, vers le Pont-du-Gard et Remoulins.
Les aigrettes sont parfois seules, parfois en petits groupes.
Si une s'envole, toutes font de même,
même si elles n'ont rien vu.
Qu'elles sont belles.
N'est-ce pas ?
Le ciel gris a un grand avantage : il permet
de photographier les aigrettes sans que leur plumage blanc
soit surexposé.
Je suis étonné de voir tant de goélands sur le Gardon,
si loin de la mer.
Une des raisons semble être la surpopulation de goélands
d'une manière générale et en particulier en bord de mer.
Ils s'adaptent.
Alès, le 7 novembre 2020
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Doucement, l'hiver approche
l'hiver approche
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