Burkina Faso

  Nous voilà la tête dans le Mimosa africain, pour rencontrer un gros criquet qui s'y repose.     Celui-là ne se repose pas. Il se repaît     goulument.     Mais celui que je cherchais est ici.     C'est un joli papillon, pas très grand,     qui porte le nom de Petit Monarque,     ou Monarque africain.     Son corps noir pontué de blanc est singulier.     Ses couleurs semblent reflêter celles de l'Afrique ! ... [Lire la suite]

   Je me demande si, dans les déserts, les fleurs ne sont pas plus belles qu'ailleurs.     Quant aux graines, elles sont abondantes, et chacune, dans sa gousse, est dure comme un caillou.     Voilà notre Héron crabier chevelu qui change d'endroit, sans doute pour une bonne raison.     Et notre pêcheur qui tire sur son filet.     J'ai mangé quelques bonnes carpes, pendant ce séjour, mais il s'y trouve autant d'arêtes que d'épines dans un buisson des garrigues.... [Lire la suite]

  La Nationale 1, à hauteur du barrage, près du 'bas-fond'. Au fond, le début de la ville proprement dite.     Photo prise du même endroit. On aperçoit le marigot en aval du barrage, un quartier 'non-loti' et deux baobabs.     Le même endroit, mystérieux à nos yeux.     Une parcelle de mystère dévoilé. Touchant.     On est en aval du "bas-fond". La nappe phréatique n'est pas profonde en cette saison.     Les jardiniers en profitent. Fait-il chaud ?... [Lire la suite]

  Aux abords du bas-fond, la végétation est bien verte. Il doit faire assez bon sous le couvert des manguiers.     Le bourricot s'arqueboute pour tenir bon. Il a bientôt 200 litres d'eau derrière lui.     Comment feront-ils en avril ?     Cette eau va servir à préparer du mortier, un peu plus loin.     L'endoit idéal pour le Héron crabier chevelu.     C'est un oiseau migrateur qui niche en Europe l'été     et s'en retourne en Afrique dès... [Lire la suite]

  Des libellules ? De l'eau ?     Les pluies d'août-septembre ont été importantes et ont rempli les "bas-fonds". Celui-ci est créé par un petit barrage, au niveau de la Nationale 1, à l'entrée de Ouaga. J'ai l'impression que du riz a été semé, sur la droite de la photo.     Au mois d'avril, il n'y aura plus d'eau. Pour le moment, c'est un réel étang. Ici, un Héron crabier chevelu.     Que deviennent les poissons, en avril ?     Pour le moment, ils sont là. On... [Lire la suite]

  Comme le Cordon bleu, l'Amarante du Sénégal est volontiers au sol, cherchant quelque graine.     Mais au moindre danger, le voilà dans les branches.     C'est ici le mâle, au plumage rouge intense.     Amarante est aussi le nom d'une fleur rouge, une immortelle. A-marante, signifie, en grec : qui ne flétrit pas.     Il n'est pas évident de bénéficier d'un éclairage favorable     qui souligne la couleur pourpre de cet oiseau.     Il... [Lire la suite]

    Même dans les déserts il y a des fleurs, par moments. Ici, ce n'est pas le désert mais une friche où la dent des chèvres ne chôme pas.     Des fleurs, des femmes, dans le quartier 'non-loti', derrière l'école.     Je n'ai jamais vu de poubelle par ici. Du coup, il y en a partout...     C'est bien dommage, diront certains,     mais ce n'est pas forcément dérangeant     pour tout le monde.     Dans ce lieu se trouve un baobab... [Lire la suite]

  On voit beaucoup de femmes, sur ce blog d'oiseaux.     Il y a des hommes aussi. Celui-ci, quelques instants auparavant, était dans le camion au milieu des bêtes, tentant de les entraver en les maintenant en respect avec son bâton.     Nous sommes toujours au bord de la Nationale 1, dans l'atelier d'un forgeron. Un instant auparavant, les deux hommes frappaient le fer rougi en alternance, avec une belle cadence.     L'apprenti anime la forge, le patron bat le fer.   ... [Lire la suite]

  Je ne sais pas à quelle âge une fillette apprend à porter un plateau sur sa tête.     Nationale 1, à l'entrée de la ville de Ouagadougou, côté ouest.     Je me demande si beaucoup de Ouagalais ne prient pas au moment de traverser cette route. Les moutons, eux, comptent sur leur instinct.     Quant à l'âne, il fait confiance à sa maîtresse. Il n'a d'ailleurs pas le choix. (la Faculté de théologie où j'ai enseigné pendant deux semaines se situe derrière le lycée Béthesda dont... [Lire la suite]

  Bas-côté de la Nationale 1, à l'entrée de Ouagadougou.     La rue qui donne accès à la cité scolaire où je me trouve.     La même rue, depuis la Nationale 1. On devine dans quelle état elle peut êtrependant la saison des pluies (aout-septembre).     Au bout de cette rue, un point d'eau et un rassemblement permanent de femmes et d'enfants. Derrière, ce sont des quartiers appelés 'non lotis', c'est-à-dire non urbanisés : sans eau, sans électricité.     Cette femme... [Lire la suite]