Vautour

    Forêt.       Forêt.     Cascade.     Le chemin remonte le cours du torrent la Neste du Moudang.     On s'élève donc,     de plus en plus.     On croise un Vautour fauve.     On croise des brebis.     La meneuse porte une grosse cloche.     Comment va-t-on se croiser ?     En s'observant.     Point de berger. Point de chien.     Point... [Lire la suite]

    Paysage typique du Causse Méjean. Au fond, en clair, le Mont Lozère.      Le loup est au courant et il s'est déjà fait remarquer par ici.     Les Vautours fauves sont au courant également. Envergure : jusqu'à 2,80 mètres     Si l'un d'eux aperçoit une bête morte, beaucoup d'autres afflueront sur les lieux.     Silhouette parfaite d'un passereau.     Explication de sa présence ici : une lavogne.     Cette plume oubliée... [Lire la suite]

    Un sentier à la sortie de Florac. Là haut, le Causse Méjean.  Sur la crête de droite, près d'un bouquet de cèdres, on aperçoit le château de Gralhon.     Le voici. On prononce 'graillon'.      Le sentier est sauvage, comme on les aime.     C'est le temps des primevères,     et de l'Anémone hépatique.     Voici le château de Gralhon, qui abrite aujourd'hui une ferme équestre.     Lozère sauvage.     ... [Lire la suite]

    Soleil à Alès. Mais 30 km plus loin, en Lozère, ce n'est plus pareil.     La route qui passe par le Collet-de-Dèze pour aller à Florac s'appelle la Vallée longue.     Elle grimpe progressivement pour atteindre le col de Jalcreste (832 m.) avant de redescendre vers Florac et les Gorges du Tarn. La rivière - dont les eaux rejoindront l'Atlantique - s'appelle la Mimente.     Ici, le rocher affleure partout. La voie ferrée, construite au tout début du XXème siècle, ... [Lire la suite]

    Le château du seigneur de Barre se situait sur un promontoire au-dessus du village.     L'été, c'est plutôt doux ; l'hiver, c'est plutôt rude.     A vol d'oiseau, le causse Méjean et les gorges de la Jontes ne sont pas très loin. Les vautours ne sont pas rares dans le ciel.     Ici, il ne manque qu'un renard qui passerait tranquillement.     Les racines de la Centaurée étaient autrefois coupées et séchées pour être sucées à la manière des bâtons de... [Lire la suite]

  Ndiol-Mangane    Cette fois, nous avons quitté la route groudronnée.     Un quinzaine de kilomètres de piste pour arriver au village de Ndiol Mangane.      De part et d'autre de la piste, l'Afrique.     On aperçoit deux bergers.      Un seul, ici.     Point d'herbe, mais on broute quand- même.     De temps en temps, des villages qui semblent abandonnés, mais qui ne le sont pas.     Eux aussi... [Lire la suite]

    Ce paysage est assez reposant. On y trouve même des têtes de lit pour la nuit,     avec des chandelles pour s'éclairer.      Les chaumes constituent un lieu idéal pour les perdrix : il s'y trouve toujours quelques graines,     et si elles se plaquent au sol, elles y deviennent invisibles.     Au bout d'un long chemin de terre, peu avant d'entrer dans la forêt, se trouve le mas de Cavalade. Avec des tuiles ?     Pas du tout : c'est la... [Lire la suite]

     Nous sommes à 1 500 m. d'altitude environ, au dessus du Chalet Reynard, à 4 ou 5 kilomètres du sommet. La vue embrasse au sud le comtat Venaissin. Au fond, par temps clair, les Alpilles et le littoral.     Au sud-est, les Monts du Vaucluse, et, ici, les Gorges de la Nesque et le Rocher du Cire : la falaise verticale fait plus de 200 m. de hauteur.     Le sommet du Mont Ventoux (1911 m.) est fait de pierrailles.     Les arbres, espacés, battus par le... [Lire la suite]

    Densité de population faible. Quelques bourgs, quand-même. Ici, Ste Eulalie-de-Cernon, village médiéval avec une importante commanderie de Templiers.     Depuis l'Aveyron, la route monte encore et se hisse sur le Causse du Larzac, vert par endroits, en cette saison,     mais généralement aride et pierreux. Presque un désert.     Ici se trouve le gros village du Caylar, nom qui signifie 'château'.     Peu d'arbres, peu de bois. La poulie pour monter les... [Lire la suite]

   Col d'Aubisque  Nous ne sommes pas les seuls à observer ces lieux. Nous reconnaissons le vautour immédiatement.   Pourquoi ?   Les ailes sont larges, le cou est court, la queue est cunéiforme. Que voient les vautours quand ils planent ? Ils doivent voir quelque chose comme cela, (s'ils ne sont pas très haut). Mais il paraît que leur oeil est si perçant qu'en réalité, ils voient peut-être cela. Tiens, cette brebis a l'air fatiguée... ou malade ? Intéressant. ... [Lire la suite]