31 juillet 2013
Ceyrac (fin)
Paysage brûlé par le soleil, envahi par le chant étourdissant des cigales.
Et celui des criquets.
Jamais je n'en avais vu autant.
On le sait, la cigale sort de terre sous forme de larve,
sort transformée, verte et tendre,
puis s'envole en laissant sa chrysalide (l'excuvie) vide.
Mettant en pratique la recommandation de la fourmi,
celle-ci dansait.
Ou plutôt, tournait sur elle-même,
suspendue au fil d'une toile d'araignée.
Les autres en étaient encore à chanter,
sans se soucier le moins du monde du prochain hiver.
J'ai dit un jour à quelqu'un que le chant des cigales faisait monter la température
de quelques degrés ;
Il ne m'a pas cru.
Il a eu raison.
Entre Pompignan et Conqueyrac (30), le 14 juillet 2013
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