Diois (1)
La route entre la vallée de l'Aygue et la vallée de la Drôme est très belle,
toute imprégnée encore de Provence, et déjà un peu du Dauphiné.
On y passe par le hameau d'Establet où, en août 1923, une bergère déclara,
au cours d'un culte, qu'elle voulait maintenant vivre pour Dieu.
Ce fut un des événements déclencheurs du Réveil de la Drôme, si passionnant à étudier.
Au détour de la route, soudain apparaissent le Diois et le Massif du Vercors.
Une des caractéristiques du Vercors est qu'il est en grande partie entouré de falaises
difficilement franchissables. Cela explique qu'il ait été un haut-lieu de la Résistance
durant la dernière guerre mondiale.
Entre la Drôme et les contreforts du Vercors, le Diois aligne
ses chants de céréales ou de tournesols ponctués de noyers,
parsemés de petits abris - on dirait des mazets dans le Midi.
Par endroit, apparaît aussi le vignoble auquel on doit la Clairette de Die.
La route qui conduit au col du Rousset part de Die. Elle est exposée au sud,
ce qui convient aux derniers champs de lavande que l'on peut admirer.
Cette photo est prise à travers le feuillage d'un noyer, à Chamaloc.
Nous sommes dans les Pré-Alpes, avec, comme sur le Mont Ventoux,
une superposition de caractères méridionnaux et montagnards.
Vue du Diois depuis le col du Rousset.
Au bas de la photo, oin aperçoit le centre de vacance évangélique La maison du Rocher
où je suis déjà venu et reviendrai apporter des études. A gauche, le village de Chamaloc.
Le décrochage à l'horizon, légèrement à gauche, ce sont les Trois Becs, qui dominent
le col de la Chaudière. Légèrement à droite des Trois-Becs se situent les Mouyons - que nous
avons déjà visités sur ce blog, à l'occasion.
La route du col du Rousset et ses fameux lassets.
En bas, la Maison du Rocher.
Au col du Rousset, un tunnel permet d'accéder au Plateau du Vercors.
Diois (30), 30 juillet 2013
Dans le Gard, ce 14 septembre, on peut encore entendre des Cigales, les dernières sans doute.