Les Confines
J'ai trouvé une autre zone humide.
En Provence, ce n'est pas si facile.
Là aussi, les moutons (et les chèvres) profitent de l'herbe grasse.
Je n'aime pas l'eau,
mais j'aime les zones humides.
Exactement comme le Bruant des roseaux.
Celui-ci, de loin et les yeux fermés,
ressemble à un moineau.
Mais si on ouvre les yeux,
on voit bien la différence.
Le mâle se reconnaît spécialement bien
à sa tête sombre barrée d'une moustache blanche.
La photo ci-dessous
montre une autre caractéristique :
les rectrices externes de la queue
sont blanches.
Enfin, c'est un oiseau inféodé au milieux humides
et aux roselières.
Il est amusant de le voir se hisser vers le sommet des roseaux
pendant que la tige s'incline (parfois jusqu'au sol)
sous son poids (entre 15 et 25 grammes).
Quand le soir approche, il n'est pas rare de voir des vol de Choucas des tours
ou de Corneilles noires.
Ici, ce sont des corneilles qui cherchent un dortoir pour la nuit,
ce qui doit requérir, semble-t-il,
une forme d'unanimité.
Avec l'approche de la nuit,
la brume s'élève peut à peu.
Les Ragondins vont bientôt sortir,
et bien d'autres animaux craintifs et discrets.
Ici, le troupeau est dans un enclos.
Chèvres et moutons vont-ils passer la nuit
à la belle étoile ?
Les Confines, entre Sarrians et Monteux 84), le 3 janvier 2020
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