2 juillet 2010
Pompignan (5)
Vous me direz : on voit à peine l'oiseau.
Oui, mais justement, c'est comme cela, dans la nature.
Et puis il y a le cadre où se trouve l'oiseau, qui compte...
Même de loin, la tête grise et la queue plutôt longue
permettent d'identifier le Milan noir.
Comme tous les rapaces, il partage son temps
entre l'exploration en vol (larges cercles) et l'affût.
Comme tous les oiseaux, il a une distance de sécurité et une limite
- invisibles pour nous mais bien connues de lui - qui ne doivent pas être dépassées.
Si on les franchit, il s'envole.
Près de Pompignan (30), 12 juin 10
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