Queyras (3)
Pour s'acclimater, après les fleurs il y a les papillons.
Ceux-ci doivent être des Moirés. Lesquels ? Il en existe de multiples espèces.
Celui-ci doit être un Azuré. Il en existe d'innombrables espèces.
Mais chaque individu est unique. Cela fait 'bien' de le dire, et en un sens c'est vrai.
Maintenant, vous savez d'une manière quasi certaine que l'auteur de ce modeste blog
est plutôt un littéraire qu'un scientifique. Tant pis.
Alors, contentons-nous de regarder les formes, les couleurs,
le mouvement, l'expression,
la fragilité, la diversité...
Je ne sais pas si ce papillon est un littéraire, mais toujours est-il
qu'il ne fait pas que se promener, comme en témoigne sa trompe.
Continuons à regarder les couleurs, paresseusement,
et disons-nous que si le papillon est à son affaire,
la fleur l'est également : 80 % des plantes sauvages sont polinisées par les insectes
(C'est un peu scientifique, ça). Ici, des fleurs de Vipérine.
Celui-ci, je vous dirai encore moins son nom, car c'est un papillon de nuit ;
leur nombre et leurs variétés sont pratiquement infinis.
Pour vous dire la vérité, j'aime autant la couleur du fond que celle du papillon.
Mais : premièrement, s'il n'y avait pas eu le papillon, nous n'aurions pas vu le fond ;
et deuxièmement, les teintes du papillons sont accordées au fond.
Pourquoi se plaindre ?
Abriès, vallée du Guil (05), 2 juillet 2012