Toulouse (2)
Le train est arrivé à 12 h.30 à Toulouse-Matabiau.
Mon rendez-vous était à 17 h.30 pour un premier enseignement.
J'ai marché pendant 5 heures dans la ville.
Une merlette au Jardin des Plantes (où mon oncle était chercheur),
le Capitole au centre de la ville (où Titia va chanter cet automne) ;
c'est varié, cette ville.
Mais pourquoi opposer l'art et la nature ?
Le corps humain, n'est-ce pas l'un et l'autre ?
La ville rose.
Pourquoi ne l'appelle-t-on pas
la ville ocre ?
Avec un peu de terre, Dieu a fait un homme.
Et l'homme fait des maisons.
Ce n'est pas pareil.
Les maisons,
c'est bien aussi.
Où l'on voit que l'homme ne crée rien,
mais qu'il se contente de transformer.
Ce qui n'est pas rien.
C'est ici un détail du Pont-neuf
qui est le plus vieux pont de Toulouse encore debout.
Il enjambe la Garonne et date du XVI° siècle.
Au Moyen-Age, près d'un millier de pèlerins se dirigeant
vers St Jacques de Compostelle passaient par Toulouse
chaque jour. Beaucoup de ces pélerins trouvaient
à se loger et à se soigner à l'hôpital
St Jacques du Bout du Pont (1313).
L'église des Jacobins fut construite au XIIIème siècle
par les Dominicains qui luttèrent contre les Cathares.
Mon grand oncle, Yves NICOLAS,
en fut le Provincial de 1946 à 1954.
Je l'ai connu.
Assez de culture.
Revenons aux choses simples.
C'est pour cela
que ce blog existe.
Toulouse, le 20 mai 2016
_______
Est-ce qu'il y a des avions,
à Toulouse ?
La réponse est oui.
______