Pompignan (2)
C'est ce qu'on appelle, même ici, un oued :
un cours d'eau intermittent, éventuellement torrentueux après un orage.
Dans quelques creux à l'ombre, de l'eau subsiste encore quelques temps.
Cela suffira pour une génération de têtards.
D'autres insectes (comme ce Notonecte) ou crustacés s'accommodent de ce régime,
leurs oeufs pouvant supporter une totale sêcheresse de... plusieurs années.
Par leur chant flûté, je savais que des guêpiers
étaient présents. Ici l'entrée d'un nid.
Fleur de montagne ?
Non, la Campanule à belles fleurs
affectionne les éboulis des massifs calcaires ensoleillés.
Elle est endémique du sud de la France et de l'Espagne.
La garrigue de Pompignan prend parfois
des teintes de savane africaine en raison
de ses vastes vastes étendues herbeuses
parsemées d'arbustes épineux.
(Ci-dessous, la Rue fétide)
Les principaux arbustes épineux
sont le Poirier à feuilles d'amandier
et le Paliure épine-du-Christ.
Ces garrigues sont pâturées par des troupeaux
tranhumant de moutons depuis des siècles.
Plante des terrains calcaires,
l'Orchis bouc est là chez elle.
C'est aussi le cas du Pistachier térébinthe
qui affectionne les garrigues et le maquis
dans tout le bassin méditerrannéen.
Assez commun dans tout le sud de l'Europe,
le Silène affectionne les lieux herbeux et secs.
Les Euphorbes sont ici variées et nombreuses.
Le soleil les fait passer du vert au jaune d'or,
du jaune d'or à l'ocre rouge,
au rouge vif, parfois.
Pompignan (30), le 18 juin 2016
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