Ouaga, Burkina-Faso (21)
Au-delà du barrage, il est possible de contourner le bas-fond
pour s'approcher des jardins maraîchers.
Les hommes, même non motorisés,
sont assez souvent portés.
Les femmes marchent plus souvent à pied.
Ce doit être commode de marcher ainsi, les mains libres.
Ici, c'est comme une oasis.
La chaleur et l'eau font merveille.
Le soleil vient tout seul.
L'eau doit être puisée, tant qu'il y en a.
En cette saison, il y en a
dans les puits.
Celle-là profite du soleil et de l'eau
sans avoir été cultivée.
Elle n'en est pas moins belle.
Ce papillon discret porte un nom pas évident :
Eurema hecabe. Famille des Piérides.
En s'approchant du plan d'eau, on arrive à une petite de forêt de Manguiers.
Certains ont encore les pieds dans l'eau.
Cette eau reculera peu à peu, jusqu'à (presque) complètement disparaître.
Simple, celui-là.
Mais quelle lumière !
Je n'ai pas trouvé son nom. Est-ce grave ?
Il m'apporte quand-même
de la joie.
Ouagadougou, Burkina Faso, 13-27 nov. 2016
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