Païolive (8)
Nous avons déjà observé le Poivre des murailles,
qui forme des bouquets et parfois tout un tapis jaune étoilé.
J'ai trouvé jolies ces deux petites fleurs jumelles ;
c'est un critère suffisant pour paraître dans ce blog,
même si je ne connais pas leur nom.
Quelqu'un nous le dira, peut-être.
Je n'ai pas vu beaucoup d'orchidées, cette fois-ci.
Seulement l'Orchis pyramidal,
à la couleur bien tendre pour un bois aussi sauvage.
La Gesse à large feuille, moins noble sans doute,
est cousine du Pois de senteur.
La fleur du Salsifis austral ne manque pas d'allure, elle aussi.
Encore une fleur apparentée à des variétés commestibles,
la Chicorée sauvage, dont la racine sert depuis le Moyen-Age
à confectionner cette boisson qui est un succédané du café.
A table, une petite abeille solitaire, peut-être une Alycte brachycère,
déjà chargée de pollen mais pas encore comblée, apparemment.
Fleur et insecte, insecte et fleur, lequel est le plus important ?
Mauvaise question.
Le fait est que, bien souvent, en s'approchant d'une fleur,
on y trouve un ou deux insectes bien occupés, tellement occupés.
Bois de Païolive (07), 14 mai 2011