Léo, Burkina-Faso (3)
Après environ 3 heures de route, nous sommes arrivés à Léo, au sud du pays,
à 13 kilomètres de la frontière avec le Ghana.
Il y a dix ans, il fallait une grosse journée pour effectuer ce trajet
qui était harassant, la route pas goudronnée étant très poussièreuse.
Ici, deux brebis traversent les route.
Au fond, un baobab avec des vautours perchés.
Sur le camion, l'inscription GRACE A DIEU.
Ils n'ont pas honte, eux.
Les mères porteuses.
Les ronds-points ont été importés,
en tout cas sur les panneaux.
La ville de Léo (province de Sissili) est passée de 10 000 à 22 000 habitants
entre 1985 et 2005. Arrivés à la ville, le goudron s'arrête.
Il semblerait que la pollution soit ici moins importante
qu'à Ouagadougou. Et pour cause.
Je crois que beaucoup de marchands ont peu d'argent.
Les acheteurs également.
Nous avons mangé du poulet dans une cour.
Entre les tables, ce vautour cherche les os qu'on lui donne.
Même en rêve, je pense que ça n'existe pas.
Mais là, oui.
Je devais rencontrer les responsables d'une des églises de la ville.
Nous sommes devant la salle de culte. Au premier plan, le pasteur, Marc.
Vue du quartier depuis le devant de l'église.
On aperçoit le minaret d'une mosquée.
Même vue. L'heure du culte approche.
"Il y a un seul corps et un seul Esprit. Il y a un seul Seigneur, une seule foi..."
Ephésiens 4.4-5
Léo, Burkina-Faso, 23 novembre 2013
Lecture avant la prédication.
Le message sera traduit en Mooré.