Cols cévenols
Dès qu'on quitte Valleraugue,
c'est pour prendre de la hauteur.
Très rapidement, le terrain est escarpé et,
en ce moment, enneigé.
Les vallées sont profondes ; les versants sont couverts de résineux
ou encore de hêtres et de châtaigniers.
Les rochers affleurent partout.
Le Mont Aigoual est tout proche.
Vue vers l'ouest, depuis le col du Pas (833 mètres)
Tiens, un berger et son chien.
Il me semblait bien que j'entendais les sonnailles d'un troupeau,
mais il faisait si froid, et il était si loin.
Le loup surveille peut-être, lui aussi,
mais il se tient tapis.
Un peu plus loin se trouve le col de l'Espinas (848 mètres)
qui surplombe la Vallée borgne.
Des hommes ont vécu là, il y a longtemps.
Des femmes aussi, peut-être, et des enfants.
Vue vers le nord-ouest : le causse Méjean (env. 1000 mètres)
et Florac dans le creux
A l'horizon, le causse de Sauveterre.
Derrière le Causse Méjean, les gorges du Tarn.
Vue vers le nord : le Mont Lozère (1699 mètres).
La bise doit être fraîche.
Vue vers l'est : on devine la Vallée borgne, à gauche.
Au fond, très pâle... le Mont Ventoux !
Le voici, avec sa courbe douce caractéristique,
le Géant de Provence, au-delà du Rhône.
Le voici, dominant la Provence catholique,
derrière les crètes cévenoles caractéristiques,
refuge des Huguenots.
Cévennes, col du Pas, col de l'Espinas (30), 18 février 2018
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